lundi, novembre 29, 2004

 

Je hais la poésie

Je hais la poésie semblant d'art prétentieux,
Ou chaque mot est choisi pour sa tête pour sa queue.
Du sens l'on fait fi, que ce soit mélodieux !
On joue la comédie à défaut de faire mieux.

La pire est romantique, mots d'un cœur amoureux,
Mièvres et pathétiques, clairs, obscurs ,flous, fiévreux.
Un passage érotique comme la mode le veut.
Ecriture hygiénique. Un kleenex? Donne-m’en deux!

Mais parfois cela sonne on ne sait pas bien pourquoi.
Comme un truc qui résonne au plus profond de soi.
Non pas parce que "c'est beau", je m'en cogne, c'est pas ça.
A jouer avec les mots, on en oublie l'émoi!

Il m'arrive de penser, lors de profonds délires,
Que pour faire cet effet, quand il nous prend d'écrire,
Il y a un secret, vous me voyez venir?
C'est d'avoir, en effet, quelque chose a dire...

dimanche, novembre 28, 2004

 

Keep Austin Weird

ThanksGiving commence par un malentendu. Commémorer le partage du repas avec les indiens qu'on a ensuite exterminés à grand coups de bouteille de 2l (pardon 1/2 Gallon) de Diet Coke est assez gonflé (ah les boissons gazeuses). Mais bon, on a assez peu de congé pour ne pas s'en plaindre officiellement (oui je sais, un manque certain de courage d'opinion me caractérise).
Bref pour fêter ThanksGiving nous sommes allés voir The Scabs et son leader Bob Schneider à Austin. Même le Lonely Planet en parle.
D'abord le lieu: Antone's sur la 5th. Lieu mythique du Rock'n'Roll , fief du seigneur d'Austin, Stevie Ray Vaughan, et lieu de passage obligé des groupes en session d'enregistrement dans la ville. De Led Zep à U2 ils y sont tous passés. Jimmie Page apparait dans un documentaire sur l'histoire du Rock avec un T-Shirt d'Antone's...c'est dire!
The Scabs signifie Social Critics Against the Bullshit System. Comme quoi en fait on s'est super rebellé en allant les voir un soir de ThanksGiving. Lorsque les Scabs jouent à Austin c'est toujours un événement. Groupe de Funk à déguster en Live uniquement (les seuls CDs disponibles sont des enregistrements en public), the Scabs fait toujours le spectacle à coup de rythmiques incendiaires et de textes qui méritent vraiment la mention "Parental Advisory, Explicit texts" pour une fois. La musique est ultra péchue (attention aux oreilles).
Quelques exemples de chansons populaires : "I f#ck your daughter in the @ss, boy" sur l'importance des relations avec son beau père, ou "Big butts and blowjobs" sur la guerre froide je crois (je suis pas sur , il y a peut être un sens caché).

Bob Schneider, figure locale s'il en est, a une renommée dépassant les limites du Texas grâce à son autre groupe, Bob Schneider and the Lonelyland, groupe de studio beaucoup plus travaillé et pour toutes les oreilles cette fois, très bonne Pop accoustique. Par ailleurs Bob a fait la une des rubriques people de l'époque lorsqu'il datait la star d'Austin Sandra Bullock (Naaaan?! Si!). Schneider est instantanément sympathique et je recommande ses concerts à tous. Le site référencé au début de ce billet vous laissera découvrir l'intégralité de son second album "I'm Good Now" qui vous reconciliera avec la musique Texane (où je bouffe mon Stetson.)

Pour rentrer dans le rang, le lendemain de ThanksGiving nous avons passé, à FredericksBurg, TX, en compagnie de 17 millions d'américains environ. Cela fait 3 ans que nous sommes à Houston et on avait toujours pas fait cette petite ville allemande charmante aux yeux de la quasi totalité des interrogés. Plus que charmante j'utiliserais le mot typique. Imaginez une ville western comme dans les films. Remplacez toutes les maisons par des boutiques plus ou moins kitch mais plutot plus. Remplacez la route poussiéreuse par une autoroute à 5 voies impossible à traverser. Ajoutez une touche germanique (restos essentiellement). Et 27 millions de personnes. Et voilà. On est resté une heure , nous sommes énervés pour trouver un resto de libre , mangé une (ma foi pas mauvaise) Wurst und Saurkraut et nous sommes enfuis en courant. (un observateur neo-cons averti pourrait alors objecter que notre réaction n'a rien d'atypique pour des français en face d'allemands :)


mardi, novembre 23, 2004

 

Surjudiciarisés

Même si j’en avais eu vent avant d’atterir ici, le recours systématique aux moyens judiciaires , sport national américain devant le base-ball, le football et derrière le triathlon TV/pizza/Bud, a des implications dans la vie de tous les jours que je n’aurais pas su prévoir. Plus que les anecdotes qui ont traverse l’atlantique ( la mention déconseillant de faire sécher son animal domestique dans le micro-onde, l’indication écrite sur chaque rétroviseur de ma voiture « Les objets apparaissant dans ce miroir peuvent paraître plus éloignes qu’ils ne le sont vraiment »), cette fâcheuse habitude a en effet changé la vie des entreprises et même les relations inter-personnelles. Ainsi dès mon arrivée, je suis entré en possession de mon passeport QHSE, pour Qualité, Hygiène et Sécurité, qui spécifie l’ensemble des formations que je dois suivre pour ma sécurité dans le cadre professionnel. Les formations sont nombreuses (au moins 5 jours pleins chaque année), très diverses et obligatoires. Voici quelques titres choisis : 5 bonnes attitudes pour conduire prudemment, une attitude irréprochable au bureau (Halte au Harcèlement sexuel , et croyez moi la définition est plutôt large ici), soulever, marcher, monter et descendre les escaliers…On disait la culture américaine explicite, croyez moi elle l’est. Le fait est que, si vous tombez malencontreusement dans l’escalier du building de votre entreprise ( mais quelle idée de prendre l’escalier, vous ne pouvez pas attendre un des 24 ascenseurs patiemment ?), vous pouvez vous retourner contre cette dernière arguant de tous les prétextes fallacieux possibles : la longueur ou l’épaisseur des marches n’est pas conforme, une marche est dégradée (même légèrement) , l’escalier n’ est pas assez éclairé…et demander 10 millions de dollars (en fonction du désagrément subi). Mais si vous avez suivi cette formation sur l’art de descendre les escaliers prudemment, l’entreprise pourra essayer de prouver que vous avez consciemment essayé de violer une des règles de l’entreprise en descendant ces escaliers trop rapidement ou en portant une mallette non réglementaire ou avec des chaussures mal lacées….et même vous licencier pour une de ces raisons. Ainsi, une des règles de conduite automobile édictée est « don’t back, don’t back, do not back » … si par malheur vous avez un accident en reculant , même le week end, vous risquez de prendre la porte pour « policy violation » ou au minimum de prendre un blâme. Difficile à avaler venant de France ou la simple évocation d’une règle ferme et écrite nous donne immédiatement une crise d’urticaire. Surtout si elle est relative à notre comportement.
Les avocats, véritables pousse-au-crime, ont un rôle majeur dans cette histoire. En effet ils sont rémunères au pourcentage des dommages et intérêts versés à leurs clients (joli concept non ?). Un de nos amis, récemment implique dans un accident de la route, a reçu cinq appels d’avocats lui conseillant de porter plainte contre le responsable et d’aller consulter médecins et kinésithérapeutes qui ne manqueront pas de verser des pièces utiles au dossier. Les avocats ont en effet directement accès aux comptes-rendus des accidents effectués par la police et appellent ainsi systématiquement les victimes pour les inviter joyeusement a une partie de monopoly au tribunal. Cette pratique est néanmoins considérée assez « bas de gamme » par les Américains eux-mêmes. Et nombre d’entre eux se refusent à jouer ce jeu. Pour les autres, c’est une sorte de loterie, qui peut rapporter des millions de dollars … et dont le ticket est mutualise par le biais du prix exorbitant des assurances – dites parapluies - qu’il nous faut souscrire pour ce protéger contre ce genre d’action à notre encontre.

Mais ne vous inquiétez pas la France n'est pas loin derrière sur ce terrain...

vendredi, novembre 05, 2004

 

Dans mes cordes (Fiction)

13h00... Je me réveille avec un putain de mal de tête, symptomatique des trop et des pas assez de ces derniers jours. Un timide rayon de soleil filtre a travers les persiennes. Je tâtonne pour trouver mes clopes sur le chevet. La flamme du briquet suffit à m'éblouir. Je vois danser mes étoiles dans des volutes de fumée, sur le rythme d'un riff de la veille, effet de persistance auriculaire. Ma main gauche part à la rencontre de la Gibson vautrée par terre, à cote du lit. Ma guitare est une femme. Elle dort avec moi. Et finit par terre, le plus souvent, éjectée par mes nuits agitées.
Mes doigts trouvent naturellement leur chemin sur le manche, volant de frètes en frètes. Mon cerveau n'est pas réveillé... C'est la moelle épinière qui joue. Je me souviens d'un réveil quelques heures auparavant. Souvenir confus d'un petit bonhomme à grosse tête et d'un plateau de petit déjeuner. Qui trône depuis lors sur un guéridon. Le café est sûrement froid mais les viennoiseries me font envie. Je lâche la guitare, attrape le téléphone et compose les trois chiffres de la chambre de Vince. Au moins dix sonneries avant que ça décroche.
- Vince? Toujours en vie ? dis-je d'une voie rauque.
- Putain, il est quelle heure?
- 13h! Arraches toi de là, on a les Inrocks a 16h fis-je avec un semblant d'énergie.
- Ils me font chier d'facon, je n'ai rien à leur dire, murmure Vincent d'un souffle avant de raccrocher.
Je me lève, attrape un pain aux raisins et décide de me faire couler un bain. Sur le chemin, je manque de marcher sur un corps inconnu, étendu au pied de mon lit.

Elle bouge. Se réveille. A de longs cheveux bouclés roux, un visage doux et me dit bonjour avec un grand sourire, et une subtile trace d’étonnement malgré de gros efforts de dissimulation. Je ferme les yeux et fait un violent effort pour me rappeler quelque chose la concernant et ainsi sauver ma dignité. Mais rien ne vient. Elle se lève défroisse son tailleur d'une main et me tend l'autre.
- Je m'appelle Sybiline, enchantée, me dit-elle comme si nous nous rencontrions dans un salon mondain.
Et moi, consterné, en caleçon, je me vois lui tendre la main et lui répondre:
- Paul, ravi.
Elle sourit à nouveau.
- Je sais bien qui vous êtes! Vous permettez que j'emprunte votre salle de bain? Elle s'y enferme sans attendre ma réponse, qui de toutes façons ne venait pas. Je reste comme un con, me balançant d'un pied sur l'autre pendant deux bonnes minutes avant de m'asseoir sur le lit. Je prends le téléphone et rappelle Vince.
- Vince? C'est moi.
- Eh mec, démerdes toi avec ton journaleux, t'es plus doué que moi pour ça. Tu diras que je suis souffrant. Ou raide camé, je m'en fous.
- Non c'est pas pour ça que j'appelle... Hier après le Caveau, on est rentre direct?
- Putain Paul, c'est toi qui voulais rentrer, me dit Vince visiblement énervé.
- Et, ...j'étais seul?
Silence a l'autre bout suivi d’un petit rire....
- Paul! Tu veux me dire que tu as trouve une femme dans ton lit et que tu ne sais plus qui c'est? C'est bien ça? Paul? C'est ça???
Devant mon silence embarrassé Vince part dans un grand éclat de rire que j'interromps en raccrochant le combiné. Je m'étends sur le lit, abasourdi. Et j'entends une voix qui me hurle depuis la salle de bain.
- Paul!!! Commandez donc deux autres petits déjeuners le votre doit être froid et j'ai faim.

jeudi, novembre 04, 2004

 

Réaction

Aujourd'hui, nonchalant, je demande à une collègue pour qui elle a voté. Et elle de me répondre en me regardant bien dans les yeux: "If I tell you for whom you are not going to like it, but if I tell you why, you will never speak to me ever again! Ever!"
Comme quoi, les américains savent aussi être cyniques.

Lol.

mercredi, novembre 03, 2004

 

Ce qui devait arriver...

Arriva.
Il y a quatre ans on était pas sur: il y avait eu débats, comptages et recomptages. Dénombrages multiples et polémiques. On avait nommé des experts qui étaient allés rendre compte sur place de la gravité de la situation.
Ce matin on a eu la confirmation: vraiment n'importe qui peut être président des États Unis d'Amérique, leader du monde libre, Commander in chief. Quel message d'espoir pour les jeunes génerations à la dérive! Même le dernier des poivrots, le plus raté des business men peut faire quelquechose de sa vie. Bon, je vous l'accorde, il y a des prédispositions. Avoir rencontré Dieu en personne dans son Ranch de Crawford aide un peu. Avoir un papa qu'a fait chef du monde lui même quelques années aussi. Bah quoi... Chez les Cherrons ils sont bien charcutiers de pères en fils et personne ne crie au scandale. "Charcuterie Cherron, dans l'cochon tout est bon!" ... Bon , les Georges, eux, ils font plutôt dans la Busherie en Irak mais , ce qu'ils font, ils le font bien. Et puis comme chez les Cherrons, ce que papa commence, c'est l'fiston qui termine...

Je vais vous donner le vrai secret de la réussite dans ce métier. Avoir cette stupidité qui peut passer pour de la conviction et une méconnaissance profonde du monde qui aide à prendre des décisions radicales sans en peser les conséquences.

Hang in there, four more years to go!

Lol. Houston, TX 03 Novembre 2004 8:15 pm

mardi, novembre 02, 2004

 

Histoire d'aéroport

Un terminal d'aéroport. Agglomérat de voyageurs dans un état second. Un certain sens de l'urgence. L'avion est en retard. J'allais dire encore mais c'est un poncif. Ils ne sont en général pas en retard. En tout cas moins que moi.
Quelquesoit l'aéroport, la provenance, la destination, les gens ont les mêmes gueules ou presque, les mêmes attitudes. Le type résigné, enfoncé dans son siège en simili cuir contemplant les allants et les venants avec un demi-sourire. Le forcené du téléphone, appelant tour à tour tous les noms de son répertoire jusqu'à ce que la batterie rende l'âme.
- Allo ca va? C'est moi ! Ouais et toi ? Bon ! Hein ? A l'aéroport ! Pour Paris ! Ouais ca va et toi?..........
Lorsqu'on reçoit un coup de fil inattendu , à une heure improbable et sans que l'interlocuteur ne puisse justifier de la raison de son appel, on devrait toujours demander dans quel aéroport il se trouve. Ou dans quelle gare.

Certains passent apparemment beaucoup de temps à choisir le bagage idéal qui leur permettra d'emporter tout le bordel indispensable et le bordel superflu, sans affecter la sacro sainte mobilité. "Travel Pro, Travel Like a Pro". D'autres n'en ont visiblement rien à foutre. Sac à dos merdiques, valises des années 40 et sacs poubelles rivalisent ainsi avec les grandes marques de la maroquinerie et de la bagagerie internationales. Je ne suis pas sur que Travel Pro réalise que leur gros concurrent c'est sans doute Propsac le sac propre."Avec PropSac je fous tout en vrac".

Dans les aéroports il y a des gens qui passent des heures à jouer sur leur téléphone. Des heures. A des jeux crétins aux graphismes minables et à l'intéret nul. Je suppose que ce sont ceux dont le répertoire téléphonique est trop court pour épuiser la batterie. Ils finissent alors l'engin en jouant a "Bowling" (époustouflante simulation du jeu du même nom). Bowling. Le jeu grandeur nature est déjà chiant comme la mort. Mais l'expérience vécue sur un écran de 4x4cm est un hymne a l'ennui. Le désespoir de ces gens doit être immense. Au moins autant que mon incompréhension. J'ai moi même Bowling sur mon mobile mais je suis épargné par le sort. Ma batterie était morte avant d'arriver.
Un mobile ca permet d'avoir l'air occupé. Au cas où, par le plus improbable des hasards, quelqu'un aurait vaguement eu l'intention de vous adresser la parole , le message est clair : Fais moi pas chier j'ai déjà plein d'amis , avec lesquels d'aileurs je me fais des super parties de Bowling. Là je m'entraine....

Houston, TX 1:30pm Central Time

 

Le monde selon moi

Le jour où je commence ce blog est le jour de l'élection presidentielle aux US. Ce soir nous saurons (peut être) dans quel monde nous vivrons demain: la Busherie comme l'appelle si élégamment un de mes amis Montréalais de récente adoption, où un autre monde (où la terre serait ronde), que mon jugement de Français expatrié au Texas me pousse à préférer malgré le septicisme ambiant.

Ce soir nous recevrons des amis et nous nous exclamerons devant les résultats. L'heure à laquelle nous serons fixés n'est pas fixée (...) . Nous n'aurons par le fait sans doute pas droit a la tronche de Bush ou de Kerry en ouverture du journal de 20h (j'ai vécu le dernier rendez-vous français avec cet événement par procuration en différé du Texas...Voir la tête de Le Pen le soir du premier tour m'aurait de toutes façons donné envie de partir...Or , j'étais déjà parti). Et puis d'abord, il n'y a pas de journal de 20H.

A la place nous aurons sans doute une carte des Etats-Unis toute rouge au milieu avec un peu de bleu sur les bords et des types très excités commentant le vote hispanique en Floride, ou le vote de contestation économique en Ohio en développant un argumentaire ultra technique et surtout pas politique. On ne va pas parler de programme non plus! On aura sans doute droit a quelques polémiques sur la complexité de certains questionnaires de votes (expliquée en partie par le fait que les américains ne votent pas seulement pour leur prochain président mais aussi pour, dépendant du calendrier local, le Sherif du comté, le juge de quartier , si il faut ou non ajouter une classe a l'école publique du coin ou interdire les Bretzels à la maison blanche (Non!!! c'est notre seul espoir!!!)) , sur la disparition de certains bulletins ou sur les algorithmes des machines à voter (...ca doit quand même pas être compliqué de faire une machine qui imprime un pu**** de bulletin qd tu appuies sur un pu**** de bouton ...ben si, il y en a qui ne marchent pas)

il y a 4 ans la nuit avait été, parait-il, passionnante. Al Gore donné vainqueur puis enfoncé a grand coup de masse médiatique par nos amis de FoxNews, la chaîne préférée des francais expatriés, en particulier pour son animateur de choc et de charme Bill O'Reilly (http://www.oreilly-sucks.com/) et son propriétaire élégant et sans prétention Rupert Murdoch (http://www.americanprogress.org/site/pp.asp?c=biJRJ8OVF&b=122948)

Je ne sais pas a quoi m'attendre ce soir. Le pire n'est pas improbable.

Mais revenons plutôt à un sujet plus interressant car plus controlable: ce blog. Vous y trouverez des nouvelles d'ailleurs et d'ici. Ce blog c'est un peu une reminescence d'un cahier qu'on avait laissé dans les toilettes d'un appartment dans lequel je vivais en co-location, lorsque j'étais étudiant. Il s'appelait "Nouvelles d'ailleurs, les gens qui viennent ici"'. Celui ci aurait pu s'appeler "Nouvelles d'ici , les gens qui viennent d'ailleurs"... Mais plutôt que de référer à la chose , j'ai préféré me référer au lieu. A gauche, au fond du couloir.

Vous y trouverez aussi un peu de moi et je l'espère, un peu de vous.

Lol. Houston, TX Mardi 02 Novembre 2004 8:36am Central Time.




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