mercredi, décembre 22, 2004

 

Secular

Richmond Arms, pub anglais écumé en long en large et en travers par les Houstonians amateurs de bières. Une Harp bien méritée pour célébrer la fin d'année et le départ de quelques collègues vers de nouvelles aventures.
Et la conversation de dériver sur l'Europe. Londres, où une de mes collègues vient d'être transférée. Londres et ses loyers immodérés. Et puis DC, New York City...et puis la France (j'allais écrire enfin...). Mon ami indien part sur une diatribe sur la France, son histoire (citant Richelieu et Mazarin...) , l 'humanisme à la française, la démocratie et la position politique de la France dans l'Europe des 25 et dans le monde...Moi je me tais. Je la ramenerai lorsque je connaitrai le quart de le moitié sur l'Inde de ce que ce type sait sur la France. Et il finit par "Dommage, que je ne puisse jamais y vivre".
Je m'apprète à réagir quand, pris d'un éclair de lucidité, je vois son turban de Sikh. Il perçoit mon hésitation et me dit ..."Hell yes , secularity comes at a price. The price to pay is preventing talents like me to work for the benefits of the French..." J'allais argumenter que cette règle ne s'applique qu'à l'école publique mais je me suis retenu. Il est intelligent, visiblement renseigné, et sait comme moi que travailler en France avec un turban n'est pas facile. D'autant que, semble t-il, les journaux indiens ont largement documenté l'affaire.
La question donc, que je me pose avec une bonne année de retard sur les français de France je suppose, c'est "jusqu'où est on allé trop loin ?". Ne nous sommes nous pas attaqué à un faux problème"(les signes distinctifs d'appartenance religieuse) pour ne pas aborder un vrai problème (la position de la femme dans la société musulmane)?
Quels sont les effets de bords d'une loi affirmant les principes de laicité de l'école publique tout en remettant en question un de ses principes fondateurs (l'intégration par une éducation commune)?
Je n'ai pas de réponse mais je sens que la question est cruciale.

mardi, décembre 21, 2004

 

Le parcours d'un combatant

Ne vous méprenez pas, ceci n'est pas un post sur la guerre en Irak (mais rappelez moi juste , qu'est ce qu'ils foutent là-bas déjà???) mais traite d'un sujet bien plus léger: Les joies du démontage de PC.

Il y a quelques semaines, pris d'une passion soudaine pour les écrans LCD je craque pour le nouveau 20'' de DELL. Super. Après une semaine d'etude stratégique de prix, de jeux concours pour gagner des coupons (Dellf delivers ) et de visite de sites de discount spécialisés (Fat Wallet ) je commande par téléphone le dit écran à un prix que même le télévendeur il pleure. Tout va bien.
Je reçois l'engin peu après. Etat impeccable. C'est du bon. C'est du Texan.
Bon, je branche. Et là, l'image est un peu, comment dirais-je ..déformée. Normal me diriez-vous si je vous en laissais l'occasion (mais non), c'est un écran 16/9 donc il faut une résolution en 16/9. Et devinez quoi, ma carte vidéo ne permet pas cette résolution (1680x1050 idéalement). Bien très bien. J'avais qu'à me renseigner avant faut dire. Tant pis, ca va me couter une carte graphique. Re-étude de prix , sites spécialisés (New Egg ) et je me lance dans l'acquisition d'une Geforce MX4000 qui m'a l'air super (et surtout pas chère). Là, déjà, prévoyant comme je suis, un doute m'assaille. Est ce que mon bouzin de HP possède une interface AGP ...2 tours de vis plus tard je me rends compte que non. J'intercepte la commande New Egg avant qu'elle ne parte et je change pour la même carte en PCI. Bon, très bien.
2 ou 3 jours plus tard je suis l'heureux possesseur d'un bout de plastique avec plein de composants dessus. Je désactive ma carte graphique résidente et, en un tourne main d'expert , installe la carte graphique dans le HP resté éventré. J'allume et...rien. Bon, très bien. Re-démonte, change de slots, allume et rien...Carte non reconnue...Que dalle ..7 e-mails à HP et 3 heures passées sur les forums de Geek plus tard (mais ils ont rien d'autres à foutre qu'à se prendre la tête sur les problèmes des autres ???) j'apprends que mon alimentation pourrait ne pas être assez puissante pour supporter la nouvelle carte. Bon, très bien.
Aujourd'hui donc je vais faire un tour chez Micro Center pour voir le prix d'une alim. Et le type de me dire qu'il faudrait mieux changer la tour parce que la nouvelle alim ne pourrait peut être pas être refroidie suffisamment par les ventilateurs existants sur ma tour actuelle. Bon, très bien.
Je crois qu'en fait je vais ouvrir une Hot Line SOS amitié pour les dépressifs de la micro...il y a un marché c'est sur.


lundi, décembre 20, 2004

 

Deception Point

Si pour vous la police américaine c' est ça:




N'allez pas à la Nouvelle Orléans sous peine de grave déception.




(c)Mike 2002

 

A caring fellow

Lu sur les News de Yahoo.com aujourd'hui...

A propos de Donald Rumsfeld et de son manque de compassion pour les soldats tombés pour les USA en Irak (on lui reproche de ne pas signer de sa main les lettres aux familles), le President Bush a declaré: "I have heard the anguish in his voice and seen his eyes when we talk about the danger in Iraq and the fact that youngsters are over there in harm's way. And he's a good, decent man. He's a caring fellow."

Un homme de coeur pourrait être une bonne traduction française. Ce qui ne va sans doute pas si mal au Boucher de Washington. On pourrait également dire que c'est un homme de foie.


mardi, décembre 14, 2004

 

Retour en France

A chaque fois c’est pareil. Lors du transfert de Charles de Gaulle à Paris c’est la même sensation. Mais que trouvent-ils à cette ville? Du gris ton sur ton, un flot incessant de circulation bruyante. Le chauffeur de taxi est bougon, les couloirs de bus ont été modifiés pour la troisième fois en six mois. L’intention était bonne paraît-il. Mais le résultat pas. Je me rappelle un classique de la littérature de chiotte (je parle au premier degré, du lieu) qui s’intitule « Wisdom of a taxi driver ». Non applicable au taxi parisien.
Paris donc, où rien n’est trivial. Une jungle de regards perdus et de pas pressés. Paris dont les codes ne sont écrits nulle part. Paris dont la clef est si profondément enfouie dans le cœur des parisiens qu’eux même ne savent la retrouver. Et quand le taxi me dépose au pied de La Défense je laisse échapper un soupir.

A chaque fois c’est pareil. Chaque fois que j’écume les grands boulevards, que j’ère dans St Michel ou que je traverse le pont Georges V c’est la même sensation. Paris est la plus belle ville du monde. Chaque fois c’est un choc. Une révélation. L’animation dans les rues, dans toutes les rues. L’élégance des femmes. La beauté et l’harmonie de l’architecture. Le serveur de ce bar est souriant. Il me raconte deux trois conneries en me servant mon café. Dehors il meule sévère. Il fait bon être chez soi.

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