mardi, décembre 14, 2004

 

Retour en France

A chaque fois c’est pareil. Lors du transfert de Charles de Gaulle à Paris c’est la même sensation. Mais que trouvent-ils à cette ville? Du gris ton sur ton, un flot incessant de circulation bruyante. Le chauffeur de taxi est bougon, les couloirs de bus ont été modifiés pour la troisième fois en six mois. L’intention était bonne paraît-il. Mais le résultat pas. Je me rappelle un classique de la littérature de chiotte (je parle au premier degré, du lieu) qui s’intitule « Wisdom of a taxi driver ». Non applicable au taxi parisien.
Paris donc, où rien n’est trivial. Une jungle de regards perdus et de pas pressés. Paris dont les codes ne sont écrits nulle part. Paris dont la clef est si profondément enfouie dans le cœur des parisiens qu’eux même ne savent la retrouver. Et quand le taxi me dépose au pied de La Défense je laisse échapper un soupir.

A chaque fois c’est pareil. Chaque fois que j’écume les grands boulevards, que j’ère dans St Michel ou que je traverse le pont Georges V c’est la même sensation. Paris est la plus belle ville du monde. Chaque fois c’est un choc. Une révélation. L’animation dans les rues, dans toutes les rues. L’élégance des femmes. La beauté et l’harmonie de l’architecture. Le serveur de ce bar est souriant. Il me raconte deux trois conneries en me servant mon café. Dehors il meule sévère. Il fait bon être chez soi.

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