lundi, novembre 07, 2005

 

Police on my back

Les banlieues s’enflamment, les voitures brûlent.
Les casseurs disent n’avoir rien à perdre. Une chose est sure, ils n’ont rien à gagner. Ils brûlent les écoles parce que, disent-ils, l’école n’a rien fait pour eux. Ils brûlent les voitures de leurs voisins et les infrastructures de leur quartier pour montrer leur haine. Le message n’est pas clair. La ligne doit être mauvaise. La seule revendication que j’ai cru entrevoir est la démission de Sarkozy. C’est un peu faible monsieur, vous allez me revoir votre copie, me brûler 10 ou 15 bagnoles de plus et vous reviendrez me voir en deuxième semaine.
Los Angeles a eu une vague d’émeutes monumentales après l'acquitement des quatre policiers responsables du passage à tabac de Rodney King*. Les noirs ont ravagés leurs quartiers, et les dommages qu’ils ont fait a leurs infrastructures ne sont toujours pas complètement effacés. C’était en 1992*. Et aussi légitime que fût la cause, la réaction n’a en rien aidé à faire progresser quoi que ce soit.
Ce genre d’émeutes ne sert à rien. Elles ne traduisent même pas un certain malaise comme les médias s’acharnent à nous faire croire. Elles sont juste révélatrices d’une chose : de la relative sensation d’impunité qu’ont les casseurs. Retournant au turbin tous les soirs. Au pire, un séjour de quelques mois de prison qui leur permettra de se la jouer auprès des plus jeunes. Au mieux un passage au 20 heures.
La société a échoué a leur donner le plus important des enseignements : leur faire croire en eux même. Mais cette bataille, cette escalade de violence, ils ne la gagneront pas. Pour la bonne et simple raison qu’ils ne savent même pas pourquoi ils la livrent.

Lol.
*Merci Guillaume pour ces rectifications

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