jeudi, novembre 16, 2006

 

Message au crieur public de la XRousse

Message public

L’exercice que tu es sur le point de faire (j’allais dire commettre) est, cher Crieur, délicat. En effet pendant le temps qu’il te faudra pour lire ce message, tu devras te faire l’apôtre du…(attention prendre une voix caverneuse et finir par le rire de la fin de Thriller de Michael Jackson) « LIBERALISME » AH AH AH.

Libéralisme donc. Terme ô combien polémique en ces temps d’obscurantisme économique et de populisme social. A l’instar d’un dentifrice qui blanchit tellement les dents que ta femme hurle de peur quand tu souris la nuit, le libéralisme est souvent qualifié d’ULTRA. Quand on sait que la majorité des gens pensent se faire niquer par le libéralisme je me demande ce qu’ils pensent de l’ultralibéralisme (Aïe !!!).

Trêve de plaisanterie, définissons les termes. L’opposé du libéralisme n’est pas, comme nous l’entendons souvent, le socialisme, ou le social tout court pour couper toute ressemblance possible avec un parti dont le chantre mou (avec molle, le jeu de mot ne fonctionne pas) vient d’être élue ou pas (l’auteur ne connait pas à l’heure où il écrit ces lignes le nom de celle qui a été choisie……..). L’opposé du libéralisme c’est le protectionnisme. Alors maintenant appelons les anti-libéraux comme ils devraient l’être : des protectionnistes. C’est moins sexy déjà . Tu te la pètes moins quand installé confortablement le coude sur le comptoir d’un bar croix-roussien tu déclames « oh moi tu sais je les emmerde tous :je suis protectionniste ».

Mais pourtant c’est bien de cela qu’on parle. La surprotection. L’ultraprotectionisme…(très pratique en cas de charge de CRS) Lorsque vous allez louer un appartement et qu’on vous demande deux ans de loyer de caution et la signature de vos aïeux jusqu’au 12ème degré c’est à cause de quoi ? De la surprotection des locataires qui fait qu’un propriétaire met 2 ans à virer un locataire qui ne paye pas ! Et elle dessert qui en premier ? Les jeunes ou les sans ressources à qui on refuse un appartement parce qu’on pense qu’éventuellement peut être un jour ils ne seront pas en mesure de payer. Et je ne parle pas d’un prêt bancaire ou il faut presque avoir la somme sur ton compte pour que le banquier accepte de te la prêter. Le protectionnisme c’est l’apologie du risque Zéro. On protège tout et on reste, comme toi-même Crieur le disait récemment, crispé sur son sac à main de peur qu’on te parle dans la rue.

Pour prendre un dernier exemple criant. La loi Delalande de protection des plus de 50 ans. Grâce à cette loi, un employeur qui veut licencier un de ses employés doit payer une contribution supplémentaire aux ASSEDIC. Résultat escompté : les entreprises gardent leurs employés de plus de 50 ans. Outre le fait que je ne suis pas sur qu’il soit bon pour l’état de dire à une entreprise qui elle doit licencier et qui elle doit garder lors d’un plan social, on peut penser que l’esprit de la loi est bon. On va protéger les plus de 50 ans qui sont particulièrement exposés au chômage de longue durée. Mais le résultat est en fait inverse : les plus de 50 ans et ceux qui sont proche de cette limite d’âge ne retrouvent pas de boulot parce que les employeurs ne veulent pas être pénalisés s’ils doivent les virer un jour. Et effectivement le chômage de cette catégorie à plutôt augmenté suite à cette loi.

Libéraliser n’est pas anti-social. C’est exprimer la volonté de simplifier le cadre imposé à tous afin de responsabiliser, d’offrir de la souplesse et d’autoriser la prise de risque.
Le libéralisme est plutôt associé à la droite en France parce qu’il est interprété essentiellement dans un sens économique et qu’il prêche pour une dérégulation des marchés. C’est paradoxal. Car qui, plus que les riches, ont envie de protéger leurs acquis?

La dérégulation à outrance n’est pourtant pas à souhaiter. Il y a des domaines ou l’état se doit de légiférer pour par exemple protéger ce qui est irremplaçable, la planète et richesses,. Sa diversité. Une situation à l’américaine en France n’est pas à souhaiter. Mais ne vous inquiétez pas on en est très très loin.

La compétition économique est saine, il faut l’accepter. La mondialisation de l’économie suite à la libéralisation des marchés à certes provoqué des délocalisations dans les pays occidentaux. Mais elle a également dynamisé des régions du globe qui en avaient plus que besoin. En fait cela permet de rétablir un peu l’équilibre mondial en donnant leur chance aux pays émergents qui sont assez structurés pour en bénéficier : Chine, Inde, Brésil , pays de l’Europe de l’Est….et montré des résultats spectaculaires dans ces pays, à mille lieues des politiques de développement menées par les pays riches. Etre anti-mondialisation n’est ce pas refuser le développement de ces pays? Leur refuser le travail et donc la progression sociale ?
Car la clef de l’intégration et du progrès social au fond n’est ce pas le travail ? Et quoi mieux que l’initiative, mieux que la prise de risque peut générer ce travail?
Arrêtons donc de nous surprotéger. Cet instinct grégaire nous conduirait à notre perte…Au contraire, sortons du cadre, acceptons de ne plus travailler à vie pour la SNCF, pour La Poste ou pour Renault et développons ensemble une société ou le service, l’entreprenariat sont la norme et ou le sarcasme et le cynisme politique ne sera plus qu’un vilain souvenir (Crieur, regarde alors autour de toi et compte les moues dubitatives ….) ou le mot précaire ne sera pas systématiquement pas employé à la place de temporaire. Et toi Crieur qui exerce une profession pour le moins non conventionnelle, qui a pris ce risque, ne penses tu pas au fond de toi que la clef est au fond de chacun plutôt qu’au fond de la poche de tel ou tel chef de gouvernement ? Et que le rôle de ce chef de gouvernement n’est il pas alors de faciliter au lieu d’empêcher ?


Lol.
France, Lyon, Croix-Rousse, Novembre 2006.

lundi, juin 12, 2006

 

Le goût des autres

Le milieu artistique a cela de fascinant et d'épouvantable: C'est un milieu ou l'argent est un sujet vil et beauf, sale et bas , mais dans lequel la quête d'argent, si possible public, constitue l'essentiel du travail des agents mielleux et collants dans le dos, des attachés de tout genre, des administrateurs de tous poils. Les artistes évoluent dans un imbroglio politico-précieux, d'une superficialité et d'une condescendance effroyables, trônant jusqu'à leur destitution, plus ou moins rapide au gré du commentaire assassin d'un influenceur de masse culturelle ("Sa nouvelle performance est à chier! Prétentieuse et si banale...") au sein d'un carré de fidèles espérant être aspergés de quelques gouttes de gloire et de célébrité. Ces "most of the time unhappy few" cherchent l'accès au réseau. Au réseau des hommes et des femmes en noir qui s'embrassent et s'autocongratulent en permanence , microcosme stérile et puant mais qui exerce un pouvoir d'attraction certain sur la masse populaire, impréssionné par leur connaissances, leur accès aux personnalités , leur atypisme cultivé, et élevé lui même au rang d'art. Les artistes sont perdus, invisibles derrière cet écran de fumée épaisse et nauséabonde, livrés à la meute. Ne cédez pas à la tentation. Résistez!
Allez donc trouver l'homme le regard hagard, l'homme qui doute , celui qui boit tout seul au bar , rebuffant toute tentative de contact d'un regard de tueur. Entrez dans son monde par la petite porte. Par l'entrée des artistes. Et laissez vous porter loin des vernissages, loin des premières, dans l'univers d'un artiste qui s'il n'est pas "absolument fantastique, d'une incroyable spiritualité" ou "minable , dépassé et lamentable" a le mérite d'être unique et sujet à interprétation.
Si l'art est inabordable c'est qu'il est caché par cet écran de critiques au vocabulaire abscons et inutile , par son milieu, périphérique. Par ces gens dont l'attitude élitiste vous laisse croire que vous ne pouvez pas comprendre. Or, la seule qualité nécessaire à la compréhension de l'art, c'est la naïveté, la possibilité de contempler les choses avec des grands yeux d'enfants. Et ainsi se laisser la possibilité d'être choqué, secoué, ému, surpris, inspiré, charmé par une oeuvre. Loin du cynisme ambiant.

Lol.
12 Juin 2006

lundi, mai 29, 2006

 

Back in black

Chanson d'AC/DC dont le titre illustre bien le fait que je suis désormais à nouveau obligé de mettre des costards, noirs de préférence.
"Back to the Future" eut été un bon titre si je pensais du bien de la construction européenne. Mais ce n'est pas le cas. En fait l'Europe c'est "passé". A comprendre et à prononcer à l'américaine.
J'aurais pu dire "Back home" mais je cherche toujours le téléphone-maison.
"Back to the real world" aurait sans doute été l'expression la plus valide. Tant la réalité d'ici n'a de cesse de me rattraper.

Je suis de retour en France depuis le 1er Février et de retour sur ce blog aujourd'hui.

Lol.

vendredi, novembre 18, 2005

 

www.shredder.com

Avec quelques collègues, nous avons eu l'idée d'un nouveau concept:

Please sign the Non Disclosure Agreement on http://www.my-nda.com before reading our concept.

Shredder.com

Shredder.com is a new Business Process Outsourcing(BPO) initiative launched in 2005 by an innovative IT team from Houston. Considering the recent development of the shredding business(See Andersen Consulting for details) and the always more digital life we are living , the need to securely get rid of electronic documents is becoming increasingly crucial. With e-shred(c) the solution is at your e-door(R) step. Shredder.com will create a single and secure e-mail address in the format shred-this@name_of_the_company.com and any document e-mailed at this address will be securely shredded.
To ensure low cost, the process is entirely outsourced to India. A certified operator will then open any document mailed to the e-Shred container, print it and securely shred it using a Andersen Consulting approved device. By default the documents will be printed in black and white but for a moderate premium full color is also available.
A shredding confirmation will then be sent to you. Optionally, we can include a picture of the operator shredding your document.
If you need a copy of the shredded document for your archive, the document can be scanned and sent to you before the shredding process begins (or after but it is more expensive and may take some time).

Please contact us at shred-this@shredder.com for any additional information.

(c) e-shred , Copyright shredder.com, 2005

samedi, novembre 12, 2005

 

Les moyens de nos ambitions

Nous n'avons plus les moyens de nos ambitions. La France a été un pays prospère économiquement, et grâce à cette manne, nous avons pu améliorer les conditions sociales de notre population et sommes également devenu un pays convoité, créant ainsi un flux migratoire important. Le problème d'une politique sociale large et d' un etat providence est double 1, cela coute cher et 2, les gens s'habituent. Nous avons eu un exemple magnifique dans le monde avec le Vénézuela, qui , après les crises pétrolières des annees 70 est devenu riche a milliards, étant un gros producteur, avec un prix du baril sky high et un gros consommateur en manque à sa porte. L'état providence s'est installé avec des largesses jamais vue auparavant, pas d'impots et un revenu social garanti pris sur les bénéfices pétroliers. Peu visionaires, les autorités Vénézueliennes ont tenu 20 ans à ce régime. Puis, avec un baril à $10, tout s'est écroulé. Et une generation entière de Venezuelien, peu éduquée et sans aucun goût du travail, s'est retrouvé devant le fait accompli. C'était fini. Alors oui, ils ont manifesté, protesté mais cela ne changeait rien au fait. Les caisses étaient vides. Maintenant, le Vénézuela est le pays où le nombre d'homicide par habitant est le plus élevé au monde sous le joug d'un militaire communiste entretenant les fantômes d'une prospérité disparue. Dans la même veine, nos amis qui prennent en exemple le système social Norvégien devrait passer quelques minutes pour analyser l'économie Norvégienne, 2ème mondiale en PIB par habitant après les US et si on exclut le Luxembourg et Guernsey.
C'est en regardant de tels exemples que l'on doit se poser les bonnes questions sur nos sacro-saints acquis sociaux. Dans quel contexte ont ils été acquis, est ce qu'ils sont encore légitimes et surtout peut on encore se permettre de les maintenir?
Sur, on peut cracher sur les théories économiques et mettre en avant l'humain à grands effets de manche (et pointer du doigt les résultats catastrophiques de telle ou telle délocalisation, image a l'appui), insulter les politiques et prôner du local, pourrir le Liberalisme comme mère de tous nos maux. Mais on ne pourra se detacher de ce concept basique que sans une économie saine et dynamique on ne pourra pas maintenir ce train de vie de ministre que nous avons. Il y a pléthore de pays, qui ont compris que le monde était libéral et global, et qui ont bien plus faim que nous, qui rêvent d' être la nouvelle France, où on peut tout se permettre. Pour maintenir un peu de cette vie là, il faudra accepter de réduire un peu la voilure, de revenir sur des points fondamentaux du droit du travail et , enfin, d' appliquer de vrais principes liberaux à notre économie et a notre droit. Car non, "libéral" n'est pas un gros mot...

mardi, novembre 08, 2005

 

Baseball Diner

Lorsque vous et moi invitons quelques amis pour voir un match à la maison, c’est, au mieux autour d’une bière et d’une pizza. Enfin je dis vous, c’est abusé, je vous connais à peine : vous êtes peut être plutôt du genre cuisine macrobiotique et thé vert (et chiants comme la mort). Quoi qu’il en soit, un de ces derniers Week End un de mes amis restaurateur m’appelle me demandant si je voulais lui filer un coup de main pour organiser une petite baseball party chez un de ses clients. (Les Houston Astros étaient qualifiés pour les World Series qui, comme leur nom ne l’indique pas, est en fait la phase finale du championnat américain).
Le client en question n’a pas exactement les mêmes moyens que vous et moi. Enfin je dis vous, c’est abusé, je vous connais à peine : Vous êtes peut être plutôt du genre à manger juste le chocolat des petits écoliers. Le domaine familial (à partir d’une certaine taille on ne peut plus vraiment parler de maison), situé en pleine ville, fait bien 2 ou 3 hectares et comprend outre plusieurs piscines gigantesques, un lac et ses geysers (et ses jet skis). Une fois identifié, le portail orné de l’initiale patrimoniale s’ouvrit et nous nous enfilâmes (…) sur le chemin menant à la maison. Après une bonne demie heure de route (comment ça j’exagère ?), nous arrivâmes en visu de la bâtisse en forme de U. 30 pièces dont une salle de cinéma. Non non, pas un Home Theater avec les enceintes Bose Accoustimas 15 et l’ecran Plasma Sony 42’’ ($3,495 chez Best Buy) une vraie salle de cinéma avec un cup holder pour ton coca pour chaque siège en velours grand siècle. Le petit garage couvert ne contient pas le genre de voiture que nous conduisons vous et moi. Enfin je dis vous, c’est abusé, je vous connais à peine : vous êtes peut être plutôt du genre à rouler en voiture plaqué or. Rolls Royce, Bentley, Bentley, Mercedes (SL55). Non le double Bentley n’est pas une faute de frappe. Plutôt une petite crise d’indécision sur la couleur.
A l’intérieur cuisine professionnelle et 10 personnes à plein temps pour faire tourner la maison (juste l’intérieur, on ne parle pas de l’armée de jardiniers, chauffeur et autres) dans laquelle un couple et leur fille de 30 ans vivent (de temps en temps, il faut aussi profiter des autres maisons). Le maître de maison voulait juste un petit steak tranquille pour lui et ses amis mais bon, il a appelé le meilleur chef de la ville pour le cuisiner, trois serveurs supplémentaires pour le servir dans une porcelaine russe somme toute très banale. Le service de cristal Baccarat était sans doute le service de tous les jours. A un moment je me suis retrouvé à porter un plateau avec sans doute $20,000 de verres dessus. Une petite goutte de sueur a ruisselé et pas seulement à cause du poids de ses putains de verre (sont lourds ces cons).
La petite réception a commencé à 22 heures (avant le match ils avaient eu un petit cocktail mais je n’ai pas eu l’occasion d’y participer). Les invités n’étaient pas exactement comme vous et moi. Enfin je dis vous, c’est abusé, je vous connais à peine : Vous êtes peut être plutôt du genre à vous faire lécher les pieds par des esclaves nus, l’été. Ces messieurs et ces dames ne se déplaçaient pas. Ils évoluaient dans un milieu familier couvert de marbre et de photos de la maîtresse de maison lorsqu’elle était jeune. Elle était pas mal…quand elle était jeune. Monsieur est Italien. Monsieur c’est Marlon Brando dans The GodFather. Tout y est. De la voix un peu cassée à l’attitude souple et calme. Le regard. Parfois perdu mais toujours perçant lorsqu’on parle business. Madame est volubile et enthousiaste. Et ne se déplace jamais sans son rat, pardon chien, dans les bras. Madame a une passion. Elle aime chanter. Mais lorsque Madame à une passion elle ne fait pas comme vous et moi. Enfin je dis vous, c’est abusé, je vous connais à peine : Vous êtes peut être plutôt du genre à acheter un voilier de 30 mètres parce que vous aimez avoir vos cheveux aux vents (alors qu’un ventilateur, $7 chez Walmart, rend le même service). Madame va jusqu’au bout de ses passions. Ainsi ils ont construit un studio d’enregistrement numérique dans la maison et fait venir un ensemble de musiciens de Las Vegas pour enregistrer le CD de Madame. J’aimerais dire qu’il est à chier mais je ne l’ai pas écouté. Je réserve donc mon avis (négatif).
Bref. Je me suis bien amusé et j’ai (presque) rien renversé.

Lol.

lundi, novembre 07, 2005

 

Police on my back

Les banlieues s’enflamment, les voitures brûlent.
Les casseurs disent n’avoir rien à perdre. Une chose est sure, ils n’ont rien à gagner. Ils brûlent les écoles parce que, disent-ils, l’école n’a rien fait pour eux. Ils brûlent les voitures de leurs voisins et les infrastructures de leur quartier pour montrer leur haine. Le message n’est pas clair. La ligne doit être mauvaise. La seule revendication que j’ai cru entrevoir est la démission de Sarkozy. C’est un peu faible monsieur, vous allez me revoir votre copie, me brûler 10 ou 15 bagnoles de plus et vous reviendrez me voir en deuxième semaine.
Los Angeles a eu une vague d’émeutes monumentales après l'acquitement des quatre policiers responsables du passage à tabac de Rodney King*. Les noirs ont ravagés leurs quartiers, et les dommages qu’ils ont fait a leurs infrastructures ne sont toujours pas complètement effacés. C’était en 1992*. Et aussi légitime que fût la cause, la réaction n’a en rien aidé à faire progresser quoi que ce soit.
Ce genre d’émeutes ne sert à rien. Elles ne traduisent même pas un certain malaise comme les médias s’acharnent à nous faire croire. Elles sont juste révélatrices d’une chose : de la relative sensation d’impunité qu’ont les casseurs. Retournant au turbin tous les soirs. Au pire, un séjour de quelques mois de prison qui leur permettra de se la jouer auprès des plus jeunes. Au mieux un passage au 20 heures.
La société a échoué a leur donner le plus important des enseignements : leur faire croire en eux même. Mais cette bataille, cette escalade de violence, ils ne la gagneront pas. Pour la bonne et simple raison qu’ils ne savent même pas pourquoi ils la livrent.

Lol.
*Merci Guillaume pour ces rectifications

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