mercredi, septembre 07, 2005
Fiction (Suite)
suite du Post: Dans mes cordes (Fiction)(05 Novembre 2004) - Posts de Novembre
Me voilà dans de beaux draps. Je fais couler l'eau chaude a fond dans le lavabo et inspecte mon visage froissé par la fatigue et encore maquillé de la veille. Instantané genre croisement d'une Isabelle Adjani juste sortie d'une crise d'hystérie et d'un chanteur de Kiss. "I was made for lovin' you baby, you were made for lovin' me" me vient immédiatement en tête. Je me rince longuement le visage me déshabille et saute dans la douche, froide cette fois ci.
J'étais sortie de ma chambre, a deux heures du matin, histoire de griller une clope à la fraîche. Soirée pourrie, téléfilm navrant et coup de fil de ma mère qui veut que je lui ramène des santons. Des santons ! Et les savonnettes de l'hôtel, qu'elle collectionne.
A peine endormie, tout habillée dans la méridienne, je me réveillai au son des sirènes des "Têtes brûlées" dont un épisode commençait. Greg "Papy" Boyington allait encore avoir des emmerdes avec son supérieur. Je ne voulais pas voir ça. J'ai pris deux somnifères avant de sortir pour griller cette clope en attendant qu'ils fassent effet.
Extérieur nuit, Camel light entre les lèvres, j'arpentais le trottoir en ressassant mes pensées sous le regard amusé du chasseur. Un taxi s'arrêta. Deux types en sortirent, hilares. Je les ai immédiatement reconnus. Paul Berlin et Vincent "Vince" Legoff, respectivement chanteur-guitariste et batteur des Next, groupe de funk-rock français qui, oh miracle, fait lentement sa place sur la scène internationale, poussé par le jeune directeur artistique de Sony Music. Paul est devenu une référence et est donc difficilement accessible, d'autant qu'il ne raffole pas des interviews comme tout bon rocker qui se respecte. Mais on ne réussit pas si brillamment sans une bonne couverture de presse. Les Inrocks, ça en jette toujours. Pas autant que Rolling Stones mais, en France, ce n'est pas si mal. L’interview, c’est mon créneau aux Inrocks. Avec Patrice mon photographe attitré, nous formons un duo de choc. Next était en tournée dans le Sud. J'ai donc décroché assez facilement un entretien, ici à Cannes. « Quinze minutes, pas une de plus ! » m’avait-on prévenu. Et encore sous contrôle d'une chienne de garde du service presse de Sony. Autant dire rien ou presque. Dix questions dont je connais sans doute déjà les réponses, une pellicule de photos (dans un salon prive d'un hôtel de luxe, ou au mieux dans le patio, ça c'est Rock'n'Roll!!!) et on remballe ! Et voila que mes cocos débarquent sous mon nez à l'improviste. J'écrasai ma cigarette et m'engouffrai dans l'hôtel en réfléchissant à toute vitesse. Il me fallait trouver un plan pour les aborder. Je vérifiai ma tenue et mon maquillage dans le grand miroir du hall. Evidemment catastrophique. Profond soupir. Je n'avais pas le temps de rectifier, tant pis!
(To be continued ..one day)
Lol.
Me voilà dans de beaux draps. Je fais couler l'eau chaude a fond dans le lavabo et inspecte mon visage froissé par la fatigue et encore maquillé de la veille. Instantané genre croisement d'une Isabelle Adjani juste sortie d'une crise d'hystérie et d'un chanteur de Kiss. "I was made for lovin' you baby, you were made for lovin' me" me vient immédiatement en tête. Je me rince longuement le visage me déshabille et saute dans la douche, froide cette fois ci.
J'étais sortie de ma chambre, a deux heures du matin, histoire de griller une clope à la fraîche. Soirée pourrie, téléfilm navrant et coup de fil de ma mère qui veut que je lui ramène des santons. Des santons ! Et les savonnettes de l'hôtel, qu'elle collectionne.
A peine endormie, tout habillée dans la méridienne, je me réveillai au son des sirènes des "Têtes brûlées" dont un épisode commençait. Greg "Papy" Boyington allait encore avoir des emmerdes avec son supérieur. Je ne voulais pas voir ça. J'ai pris deux somnifères avant de sortir pour griller cette clope en attendant qu'ils fassent effet.
Extérieur nuit, Camel light entre les lèvres, j'arpentais le trottoir en ressassant mes pensées sous le regard amusé du chasseur. Un taxi s'arrêta. Deux types en sortirent, hilares. Je les ai immédiatement reconnus. Paul Berlin et Vincent "Vince" Legoff, respectivement chanteur-guitariste et batteur des Next, groupe de funk-rock français qui, oh miracle, fait lentement sa place sur la scène internationale, poussé par le jeune directeur artistique de Sony Music. Paul est devenu une référence et est donc difficilement accessible, d'autant qu'il ne raffole pas des interviews comme tout bon rocker qui se respecte. Mais on ne réussit pas si brillamment sans une bonne couverture de presse. Les Inrocks, ça en jette toujours. Pas autant que Rolling Stones mais, en France, ce n'est pas si mal. L’interview, c’est mon créneau aux Inrocks. Avec Patrice mon photographe attitré, nous formons un duo de choc. Next était en tournée dans le Sud. J'ai donc décroché assez facilement un entretien, ici à Cannes. « Quinze minutes, pas une de plus ! » m’avait-on prévenu. Et encore sous contrôle d'une chienne de garde du service presse de Sony. Autant dire rien ou presque. Dix questions dont je connais sans doute déjà les réponses, une pellicule de photos (dans un salon prive d'un hôtel de luxe, ou au mieux dans le patio, ça c'est Rock'n'Roll!!!) et on remballe ! Et voila que mes cocos débarquent sous mon nez à l'improviste. J'écrasai ma cigarette et m'engouffrai dans l'hôtel en réfléchissant à toute vitesse. Il me fallait trouver un plan pour les aborder. Je vérifiai ma tenue et mon maquillage dans le grand miroir du hall. Evidemment catastrophique. Profond soupir. Je n'avais pas le temps de rectifier, tant pis!
(To be continued ..one day)
Lol.
# posted by Lol. @ 8:52 AM 
